co-conception et co-réalisation : Mathieu Bonardet
28x19cm - 142 pages - papier olin 2020
Édition rassemblant les recherches sous forme de vidéo, actions, collectes, photographies, prises de notes, échanges... au sein de l’appartement de Mireille Borel; au cours d’échanges sur une année et suite à son décès, de décembre 2015 à décembre 2016.
Le cahier entremêle photographies des lieux (État des lieux), d’objets (Inventaire), impressions d’enveloppes usagées, captures de vidéos, certains de ses propos, des notes de travail et des rêves (Écrits).
«En décembre 2015, je commence à filmer Mibo dans son appartement. Je suis curieuse qu’elle me raconte son rapport aux objets, à l’accumulation, ses gestes quotidiens... Elle se défie de mes questions, prend place dans le petit théâtre de sa cuisine, s’exprime et chante. Par la suite je lui propose d’évoquer des images, d’expérimenter des formes en carton... Je me filme aussi au cours d’actions dans son appartement, en écho à ses propos.
Suite à son décès, je continue d’explorer les lieux qui se vident, jusqu’à la remise des clefs en décembre 2016. Je photographie l’espace en transformation, prélève des objets autour de la notion d’inventaire, notamment un cahier dans lequel elle semble avoir répertorié ce que contiennent les différentes pièces de l’appartement, une série d’enveloppes... Et condense mes rêves au cours de cette période.»
Le cahier entremêle photographies des lieux (État des lieux), d’objets (Inventaire), impressions d’enveloppes usagées, captures de vidéos, certains de ses propos, des notes de travail et des rêves (Écrits).
«En décembre 2015, je commence à filmer Mibo dans son appartement. Je suis curieuse qu’elle me raconte son rapport aux objets, à l’accumulation, ses gestes quotidiens... Elle se défie de mes questions, prend place dans le petit théâtre de sa cuisine, s’exprime et chante. Par la suite je lui propose d’évoquer des images, d’expérimenter des formes en carton... Je me filme aussi au cours d’actions dans son appartement, en écho à ses propos.
Suite à son décès, je continue d’explorer les lieux qui se vident, jusqu’à la remise des clefs en décembre 2016. Je photographie l’espace en transformation, prélève des objets autour de la notion d’inventaire, notamment un cahier dans lequel elle semble avoir répertorié ce que contiennent les différentes pièces de l’appartement, une série d’enveloppes... Et condense mes rêves au cours de cette période.»